emmanuel_macron
© France3région
Avant d'être promu nouveau maître de Bercy, cet énarque a été une figure centrale de l'Elysée, occupant de 2012 à juin dernier le poste de secrétaire général adjoint.Principal conseiller économique et financier du président de la République, ce technocrate fils de médecins, appartenant au sérail de l'inspection des Finances, a été l'un des artisans du pacte de responsabilité dont M. Hollande a fait le coeur de son action depuis janvier. La nouvelle équipe, symbole d'une majorité étriquée et privée de son aile gauche, qui compte des socialistes - mais pas de "frondeurs" - et trois radicaux de gauche mais pas d'écologistes, est également marquée par la promotion de Najat Vallaud-Belkacem, première femme à assumer le portefeuille de l'Education, et Fleur Pellerin à la Culture.
Et Frédéric Cuvillier, personne n'en parle ?
Moins remarqué que le départ très médiatisé de Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, celui d'un "Hollandais historique", le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier, n'en est pas moins une surprise. "Le message des municipales n'a pas été entendu, je souhaite qu'il le soit", a-t-il dit. La nouvelle équipe compte 33 membres, soit deux de plus que la précédente et se réunira au complet mercredi à 10H00 à l'Elysée pour son premier Conseil des ministres.