Une du 23.10.13-crédit Dudarev Mikhail fotolia.com
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Evaluation des risques et renforcement des CHSCT
L'accord est présenté comme une "première étape" d'une réflexion plus vaste sur les conditions de travail et la qualité de vie au travail, sujet qui doit faire l'objet d'une concertation.Le texte prévoit notamment des plans d'évaluation et de prévention des risques psychosociaux (dépression, stress, violence, suicides...) par chaque employeur public. Ces plans "devront être initiés en 2014 et achevés en 2015". Un premier bilan d'étape de la mise en œuvre de l'accord sera présenté avant fin 2015. Il prévoit aussi un renforcement des moyens des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), notamment en augmentant les heures de délégation, ainsi que des moyens de la médecine de prévention, en élargissant par exemple le vivier de recrutement.Accéder ici au texte de l’accordA ce sujet, Marylise Lebranchu a annoncé mardi qu'une mission sur la médecine de prévention allait être confiée aux inspections générales IGA, IGAS et IGAENR.Dégradation des conditions de travail
Les syndicats ont paraphé le document, mais ils en ont profité pour mettre le doigt sur les difficultés des fonctionnaires. LA CFDT Fonctions publiques a ainsi rappelé que les conditions de travail s’étaient très fortement dégradées, dans les trois versants de la fonction publique, ces dernières années et que les restructurations et les réorganisations précipitées, les réductions d’effectifs, la montée de la précarité, ont détérioré la qualité de vie au travail et le service rendu à l’usager.« C’est bien l’organisation du travail, dit le syndicat, qu’il faut aujourd’hui interroger, en étant à l’écoute des personnels, en impliquant leurs représentants dans une démarche collective de prévention, en donnant à l’encadrement les marges de manœuvre indispensables à l’amélioration des conditions de travail ».