Les directions de la communication contiennent souvent, en réduction, toutes les contradictions de l'administration.
Cela est particulièrement vrai en matière de statuts.
Il n'est pas rare en effet de voir cohabiter dans un même service des collaborateurs de cabinet, des chargés de missions, des « fonctionnaires classiques »... et maintenant des CDI.
Tous les niveaux de précarité sont ainsi représentés : de « l'épée de Damoclès permanente » à des situations plus ou moins confortables.
Vue de l'extérieur, cette hétérogénité est rarement perçue comme un frein. Les directions de la communication sont souvent vues comme des « services à part », où règnent un dynamisme et une polyvalence qui tranchent avec le reste de l'administration...
Dans les faits, elles complexes à gérer au quotidien.
Toute la difficulté pour les dircoms est de réussir un management qui tienne compte des attentes des agents et de leur rapport au temps qui passe.
Je ne sais pas comme c'est chez vous , mais actuellement le pilotage interne est particulièrement délicat dans ma direction.
Les (nombreux) contractuels sont très bien informés sur les possibilités de déprécarisation, mais la DRH hésite sur les modalités d'application du texte prévoyant l'attribution automatique des CDI.
Les briefings sont... du coup légèrement tendus et il faut faire beaucoup d'efforts pour maintenir la cohésion de notre (petite) « société multiculturelle » !