Lors du sommet de crise du 18 janvier 2012, le président a présenté les mesures d'urgence et les nouveaux chantiers.
Les représentants de cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et de trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) étaient présents, aux côtés du président de la République et de sept ministres.
Le président a annoncé de nouvelles mesures d'urgence pour un coût total estimé à 430 millions d'euros et financé entièrement par redéploiement des crédits du budget de l'Etat.
Le premier engagement est celui d'une mobilisation immédiate pour protéger l'emploi dans les entreprises, soutenir la création d'emploi pour les jeunes et amplifier nos efforts pour former et accompagner les demandeurs d'emploi. L'objectif est de développer le chômage partiel. Le président préconise aussi un renforcement du contenu en formation pour les salariés et une meilleure attractivité du dispositif pour les entreprises. Le dispositif permet aux entreprises de réduire ou suspendre temporairement l'activité de tout ou partie de leurs salariés.
Le président a également annoncé qu'un plan sans précédent de formation des chômeurs très éloignés de l'emploi allait être lancé.
Des chantiers de réforme ouverts avec les partenaires sociaux : le financement de la protection sociale, le logement, avec des mesures d'ici la fin janvier, pour doper l'offre de logement, et la création de la fameuse taxe sur les transactions financières. Les annonces sur la "TVA sociale" ont également été renvoyées à la fin du mois.
Des propositions à suivre dans leur application ...
Pour en savoir plus :
Le discours de Nicolas Sarkozy au sommet social du 18 janvier 2012