Les seize crèches parentales implantées à Strasbourg pourraient bien subir la politique de rationalisation des coûts souhaitée par l'État depuis 2010. Une politique qui pourrait mettre à mal certaines structures de la petite enfance.
Dans la Communauté Urbaine de Strasbourg, l'avenir des crèches parentales s'écrirait-il en pointillés ? Depuis 2010, une circulaire de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) invite au « recentrage » des financements des places en crèche à travers la PSU -prestation de service unique - chargée de coller au mieux à la demande des parents. La PSU permet d'accueillir le jeune enfant de 0 à 6 ans en proposant un forfait à l'heure. La Caf verse ensuite aux parents un tiers du coût de revient, les deux autres tiers étant payés par la Ville et les parents.
Sur le papier, ce principe paraît logique. Mais, dans les faits, la généralisation de contrats mal évalués fait peser une charge financière trop lourde dans le budget des familles. La CAF déclare donc la guerre aux contrats abusifs. Ce qui pourrait mettre en péril les crèches parentales.
Strasbourg : les crèches parentales en danger ?
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