© Adobestock
La montagne, ça vous gagne. Mais pas pour tout le monde. Petit exemple d'une communication sélective, pour un public tout aussi sélectif.
Si l’idée vous prend de faire un peu de publicité sur une télévision publique, par exemple, à une heure présumée de grande audience, sachez qu’il vous en faudra en payer le coût. Ainsi, pour un spot publicitaire de 30 secondes diffusé à 20 h 35, sur France 2, à 117 reprises, au total, entre le 25 avril et le 15 mai, puis du 30 mai au 12 juin, également sur France 5 en prime time (20 h 35), en seconde (22 h 22 ou 22 h 45) et troisième partie (23 h 42 ou 23 h 55) de soirée, il faut compter 300 000 eu- ros. C’est ce qu’a payé l’agence de développement du tourisme du Cantal, alliée à trois autres agences réunies sous la marque « Auvergne destination ».
« On peut faire les meilleures campagnes de publicité au monde, si on ne se paye pas la télé, on manque une cible. Nous pouvons nous la payer parce que nous mettons nos moyens en commun », a déclaré à La Montagne Didier Achalme, président de l’agence Cantal Destination, qui précise que la « cible » visée n’est autre que l’audience de ces deux chaînes du service public français : CSP+, au fort pouvoir d’achat. « C’est la typologie du public que l’on recherche. Des 35 ans et plus, jusqu’à 55 voire 60 ans. Exerçant des métiers dits intellectuels ».
