Au titre de la Directive cadre sur l'eau, les petites et moyennes stations d'épuration seront contraintes de respecter un rejet maximum de 2 mg/l de phosphate dans les zones sensibles à partir de 2015.
Dans ce contexte, Epur Nature vient de mettre au point un système simple et peu coûteux qui permet d'éviter les procédés « classiques » de floculation-coagulation. D'après la société, ce procédé reste compétitif jusqu'à 2 000 à 3 000 EH.
Il s'agit en fait d'un bassin installé en traitement tertiaire des stations d'épuration. Ce bassin contient environ 1,50 m de roches riches en apatite et conditionnées en billes. L'eau circule verticalement. Une précipitation se produit lors du contact entre les phosphates naturels de l'apatite d'une part, et les phosphates et calcium des effluents d'autre part.
L'intérêt est qu'il n'y a pas de production de boues et l'apatite peut être valorisée en fin de vie en engrais.