Les chercheurs de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) viennent de mettre au point un test chez le poisson pour repérer la perturbation endocrinienne produite par certains contaminants comme les pesticides, les résidus pharmaceutiques ou certains effluents industriels.
Les chercheurs sont partis du constat que l'étude sur les effets concerne un gène qui s'exprime uniquement au niveau du cerveau, ce qui montre la sensibilité du système nerveux à ces contaminants. Et pour repérer cet effet, ils ont utilisé une protéine fluorescente.
Le test a donc été réalisé sur des embryons de poisson zèbre qui ont la particularité d'être translucides. Une fois exposé aux contaminants, leur cerveau devient fluorescent.
En complément des dispositifs de mesures « in vitro », le test permet d'observer le devenir de ces polluants dans l'organisme et il pourrait être utilisé pour la surveillance des milieux aquatiques.