Une équipe de chercheurs américains de l'Illinois (Université Northwestern) vient de développer un matériau qui a la capacité de convertir 15 à 20 % de la chaleur résiduelle et perdue en électricité. Cette technologie, la « thermoélectricité », pourrait être utilisée dans tous les process où l'énergie produite est dissipée en partie.
Le principe est connu depuis le 19ème siècle. Le flux de chaleur traverse un système de conversion thermoélectrique alimentant une sonde en électricité.
Le progrès important réalisé par l'équipe est d'avoir réalisé un système très performant, à n'importe quelle température. Ils ont mis au point la nanostructure basée sur le tellurure de plomb avec le « facteur mérite » (ZT) le plus élevé à ce jour. Ce facteur définit si le matériau a de bonnes propriétés thermoélectriques ou non.
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