Le groupe Eiffage demande « plus de 100 millions d'euros supplémentaires » pour des modifications de travaux ordonnées sur cet établissement ultra-moderne de l'Essonne qui doit désormais ouvrir début 2012. Le géant du BTP a plaidé hier pour une « solution à l'amiable ». Le directeur du Centre hospitalier sud-francilien (CHSF) Alain Verret et le président du conseil de surveillance, le député-maire d'Evry Manuel Valls, avaient fait état le 30 juin dernier des nombreux « défauts de réalisation » qui ont empêché l'ouverture de ce bâtiment de 110 000 m² et plus d'un millier de lits, livré le 15 janvier, et qui devait initialement être utilisé dès le mois de juin.
Le conseil de surveillance du CHSF avait alors demandé à l'Etat de négocier avec le groupe Eiffage puisque « ce montage financier [un PPP, ndlr] a été voulu par les pouvoirs publics ».
Le directeur général d'Eiffage Pierre Berger a révélé hier que « des discussions ont commencé au début de l'été pour résoudre à l'amiable » le différent, une solution qui a sa préférence, « le plus tôt étant le mieux ». Un rapport préliminaire d'expertise, à la demande du Tribunal de Grande Instance de Paris, est « très encourageant » pour Eiffage, a affirmé M. Berger.
M. Berger à précisé jeudi que des travaux supplémentaires commandés par les pouvoirs publics avaient été livrés comme convenu le 15 août.
Le conseil de surveillance du CHSF avait également voté le 30 juin à l'unanimité une motion en faveur de la sortie du partenariat public-privé (PPP) par lequel a été construit le site unique de cet établissement. Interrogé sur cette demande, M. Berger a répondu : « On est ouvert ».
Source : AFP / La Quotidienne
Vers une solution à l'amiable pour le financement du Centre hospitalier sud-francilien
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